Le Phytophthora est une maladie fongique appelée maladie des haies ou brunissement des conifères . Et bien qu’il soit lié aux champignons, il n’est pas considéré comme tel, mais plutôt comme un organisme similaire qui cause de graves dommages.
Le terme Phytophthora signifie étymologiquement «destructeur de plantes» et il est tout à fait exact, car il détruit généralement les grands arbres à longue durée de vie.
Symptômes de la maladie
L’organisme pénètre dans les racines absorbantes qui se chargent de capter l’humidité et les nutriments du sol.
Les arbres commencent à nécroser les tissus et peuvent continuer leur ascension par le cou, en montrant leurs traces (on perçoit les fissures de l’écorce, les exsudations de résine et le changement de couleur.)
Les symptômes peuvent varier en fonction de l’espèce :
- Agrumes : affaiblissement, nerfs chlorotiques, fissuration de l’écorce, branches sèches ou de l’arbre entier.
- Chez les conifères : séchage progressif dans les branches jusqu’à la base. Si elle n’est pas soignée à temps, elle peut mourir.
- Sur la pelouse : un drainage inégal qui s’étend progressivement.
Traitement du phytophthora
Pour lutter contre le Phytophthora, il est efficace d’utiliser un fongicide systémique adapté, qui peut être assimilé aux feuilles comme système racinaire.
Sur la pelouse : Idéalement, pulvérisez avec un sac à dos. Pour ce faire, diluez 150 g de produit pour 10 l d’eau (100 m2), mais n’oubliez pas que si la surface est plus grande, vous devrez adapter le volume de la préparation.
Dans les arbres fruitiers et autres : pour ces spécimens, la proportion correcte est de 25 g pour 10 l d’eau. Dans ce cas, il peut s’agir de l’irrigation directe des racines. Cette mesure peut être suffisante pour les petits arbres, donc s’ils sont plus grands, le montant devrait être doublé.
Il est donc pratique de suivre le traitement mensuel et encore plus lorsque les mois de chaleur sont à leur apogée, car la maladie est plus agressive.
N’oubliez pas que le fongicide sera d’une grande aide, mais qu’il ne fait pas de miracles. Si les plantes sont gravement touchées, il n’y a peut-être pas de retour en arrière et la clé est de s’arrêter à temps, non ?