Spiraea japonica
Spiraea japonica : l’espèce
La spiraea japonica est une plante rustique, arbustive et frugale qui s’adapte à tous les climats et à tous les terrains. Les espèces à floraison printanière fleurissent sur les rameaux formés l’année précédente; donc toute taille d’hiver doit être évitée ; ils seront taillés immédiatement après la floraison. Par contre, les espèces à floraison de fin d’été produisent des fleurs sur les rameaux de l’année et par conséquent la taille s’effectue en fin d’automne ou en hiver selon le climat local, pour obtenir des buissons épais, riches en bourgeons. La spiraea japonica il peut être reproduit par semis au début du printemps, en pépinière, mais généralement il est préférable de recourir à la multiplication par voie végétative, au moyen de boutures ligneuses d’hiver ou par marcottage de souche, c’est-à-dire en appuyant une couche de terre à la base des arbustes afin de souligner l’émission de racines adventives.
Spiraea japonica : arrosage, fertilisation
La spiraea japonica s’adapte à différents types de sols, même argileux et plutôt humides ; évidemment mieux vaut choisir des sols fertiles et profonds bien drainés, toujours au soleil. Fertiliser la plante puis en fin d’hiver avec des engrais complexes. Arrosez régulièrement, en dosant l’eau en fonction du climat local. Parmi les parasites, cette plante peut être affectée par les pucerons qui, s’ils sont traités immédiatement, ne causent pas de dégâts sérieux. Parfois, spiraea japonica peut également être multiplié par boutures de bois semi-matures. Les boutures de bois sont prélevées en juillet-août et enracinées dans du sable dans une caisse, les transplantant en pépinière, en avril de l’année suivante, où elles sont cultivées un ou deux ans avant de les planter.
Spiraea japonica : ses fleurs
Les inflorescences de spiraea japonica sont présentes au printemps ou en juillet, selon l’espèce et la variété. Cette plante doit son nom à la forme de ses très petites fleurs. Au cours des siècles passés, la spiraea japonica était classée comme une herbe sacrée. Une herbe pleine de significations symboliques avec de nombreuses propriétés bénéfiques. L’acide salicylique n’est présent naturellement que dans le saule et la spirée. Autrefois, la fleur de spiraea japonica était fortement recommandée pour soulager les douleurs rhumatismales. A la Renaissance, la fleur était utilisée pour traiter certaines fièvres paludéennes et l’athérosclérose. Au milieu du XIXe siècle, cependant, la fleur de spiraea japonica était utilisée en réponse à la rétention d’eau et à l’hydropisie. Très aimé par la reine Elizabeth I de