Irrigation
Conseils de culture
Cette plante se développe facilement dans de nombreux types de sols, pourvu qu’il y ait un bon drainage : c’est une caractéristique essentielle pour éviter la stagnation de l’eau mentionnée ci-dessus. La multiplication se fait par semis ; les graines doivent être placées dans un récipient rempli de poignées de terre mélangée à du sable. Le plant doit être cultivé dans des pots au début de sa croissance et ce n’est qu’après un an qu’il peut être transplanté dans le jardin ou dans un récipient plus grand. La fructification est favorisée par une taille soignée, effectuée de manière à ne couper que les branches séchées, abîmées ou malades, à l’aide de cisailles ou d’outils similaires : l’important est que ces outils soient parfaitement propres, sinon vous pourriez courir des risques d’infections .
Fertilisation
La fertilisation doit être faite tous les quinze jours si vous choisissez d’utiliser un engrais liquide à intégrer à l’eau d’arrosage ; si, par contre, un produit granulaire à libération lente est utilisé, il est conseillé de procéder tous les deux ou trois mois. Il est essentiel de fournir à la plante les trois macroéléments principaux, à savoir le phosphore, l’azote et le potassium, ainsi que d’autres microéléments tels que le magnésium, le zinc, le manganèse et le fer. Il convient, lors des fécondations d’automne, de réduire la quantité d’azote administrée, car cet élément, en stimulant la croissance des tissus, pourrait fragiliser le spécimen en vue de l’hiver. En revanche, aucun des trois macroéléments ne doit manquer à la plante : sinon il y aurait un ralentissement important du développement.
Plante Solanum capsicastrum : Exposition, maladies et ravageurs
Pour l’exposition de Solanum capsicastrum, un environnement bien éclairé est suggéré, mais à l’abri des courants d’air froid et des intempéries ; la température idéale pour cette plante est d’environ 20°C. Des maladies fongiques telles que la moisissure et l’oïdium peuvent survenir, notamment en cas d’humidité surabondante, qui peut être contrastée avec des fongicides spécifiques ; il est indispensable d’intervenir à temps, avant que le champignon ne se propage de manière excessive. Parmi les parasites, très gênants sont les araignées rouges, qui provoquent le dessèchement des feuilles et, dans les cas les plus graves, la formation de zones nécrotiques sur la plante : le savon de Marseille dissous dans une bassine pleine d’eau est un excellent remède naturel , mais alternativement le macérat d’ortie est également pratique, à appliquer sur les zones endommagées.