Pensée
L’arrosage des violettes
Cultivation
Cette plante peut se multiplier aussi bien par semis que par bouturage ; il est suggéré d’effectuer une première plantation dans un récipient contenant de la terre mélangée à de la tourbe et un peu de sable, puis de réaliser la transplantation dans un pot plus grand ou directement dans le jardin. Le sol indiqué est fertile, bien drainé et doux, bien qu’en général cette espèce s’adapte facilement à de nombreux types de sol. Dans le jardin, avant la plantation, les mauvaises herbes doivent être arrachées; ces derniers pourraient entraver la croissance de la plante et déterminer des conditions défavorables à son développement. La taille ne doit jamais être massive, mais il est essentiel d’éliminer simplement les feuilles et les fleurs séchées à l’aide de cisailles propres, désinfectées et tranchantes pour éviter les infections.
Fertilisation
En ce qui concerne la fertilisation, il est conseillé d’apporter à la plante un engrais granulaire à cession lente, entre la fin du printemps et le début de l’été ; il peut cependant être très utile d’intégrer un engrais liquide, spécifique pour les plantes à fleurs, à administrer avec l’eau d’arrosage tous les mois environ. L’important est de garantir à la plante les éléments dont elle a besoin pour un développement optimal, à savoir le potassium et le phosphore ; l’azote est également fondamental, mais il doit être présent dans une moindre mesure dans l’engrais utilisé, car s’il était surabondant, il pourrait provoquer une croissance excessive des parties végétatives au détriment de la floraison. Le potassium est nécessaire pour soutenir la synthèse des protéines et la production d’ATP,
Pensée : exposition, ravageurs et maladies
La pensée préfère une exposition ensoleillée, à l’abri des vents intenses ; elle peut aussi se développer à mi-ombre, mais dans ce cas la floraison sera moins luxuriante. Parmi les parasites, la plante craint particulièrement les pucerons et les cochenilles, tous deux extrêmement gênants : les premiers abîment le feuillage et les bourgeons, sucent la sève et représentent fréquemment un véhicule pour de nombreux virus, les seconds provoquent le jaunissement et la chute des feuilles de le spécimen atteint. Comme remèdes, nous suggérons le macérat d’ortie pour lutter contre les pucerons et l’huile minérale blanche pour éradiquer les cochenilles, dans les deux cas des solutions naturelles. Une humidité excessive peut également provoquer des maladies fongiques, la pourriture et la moisissure, qui nécessitent des produits fongicides spéciaux.