Papavero da oppio
Irrigation
Cultivation
Cette plante herbacée préfère les sols bien drainés et, éventuellement, à pH neutre ou basique ; en général, cependant, il tolère facilement des conditions qui ne sont pas tolérées par d’autres espèces, telles que l’aridité et la présence de calcaire dans le sol. Il est suggéré de mélanger le sol avec de la tourbe et, comme indiqué ci-dessus, avec des matériaux qui favorisent le drainage, y compris le sable. La plantation doit être effectuée au printemps ou en automne; la culture peut se faire aussi bien en pots qu’au jardin. Dans ce dernier cas, il est conseillé de pratiquer la plante après avoir soigneusement travaillé le sol, de manière à éliminer les mauvaises herbes et ramollir les mottes, créant des conditions optimales pour la croissance de la plante. Les trous doivent être placés à une distance d’environ 50 centimètres les uns des autres.
Fertilisation
Être le pavot à opiumune espèce à cycle annuel, la fécondation ne doit se faire qu’une seule fois, au moment de l’implantation ; si cette dernière est complétée en automne, un engrais pauvre en azote est recommandé, élément qui favorise le développement des parties végétatives et aurait donc tendance à fragiliser la plante en vue de la période hivernale. Au printemps, cependant, l’azote doit être équilibré de manière équilibrée avec les deux autres macroéléments, le potassium et le phosphore : le premier est essentiel pour l’absorption des nutriments et pour augmenter la résistance au froid, le second garantit une floraison luxuriante et aide le métabolisme. De plus, les microéléments tels que le fer, dont la carence détermine la chlorose des feuilles, le magnésium et le cuivre ne doivent pas manquer dans l’engrais utilisé.
Pavot à opium : exposition et maladies
Pour l’exposition, un point lumineux est suggéré, touché directement par les rayons du soleil ; cette plante peut supporter aussi bien la chaleur que le froid, à condition qu’ils ne soient pas excessifs, mais il est important que le milieu choisi pour la culture ne soit pas caractérisé par des vents intenses, source de dégâts. Un autre danger est représenté par les maladies fongiques telles que l’oïdium : elle est causée par un climat trop humide et est aussi appelée albugine ou bad white, car elle se manifeste par une moisissure blanchâtre qui a tendance à recouvrir les feuilles. Cette maladie fragilise fortement la plante et nécessite pour son traitement des produits fongicides spécifiques ou des remèdes naturels comme la décoction de prêle ou l’infusion d’ail. Il peut être nécessaire, pour favoriser la récupération du spécimen atteint, de couper ou de brûler les parties malades.