Mûre
A quoi ressemble un mûrier
Ce qui rend le mûrier particulièrement populaire, c’est sa vaste production de fruits. La saveur de ses baies est particulièrement douce et leur pulpe se caractérise par une certaine jutosité. Leur utilisation est vaste, ils peuvent être portés à table comme de simples fruits ou utilisés pour produire des conserves et des confitures particulièrement adaptées pour aromatiser des bonbons ou des tartes. Cette option est celle qui est privilégiée dans le domaine commercial car la douceur des fruits est telle qu’elle les rend transportables dès leur cueillette. A utiliser comme plantes de jardin, avec une valeur simplement ornementale, sont principalement des spécimens mâles. L’absence de fruits permet, en effet, d’éviter que la chaussée ne soit endommagée.
Croissance et entretien du mûrier
Pour qu’un mûrier pousse au mieux de ses capacités, il est conseillé de le greffer sur un sol particulièrement meuble et bien drainé, de préférence riche en matière organique. En réalité, le mûrier peut aussi pousser sur des sols argileux et lourds mais, le planter sur des sols excellents et bien fertilisés, favorise la croissance de spécimens en excellente santé et particulièrement fructifères. Son emplacement idéal est bien exposé au soleil bien que la mi-ombre soit tout aussi acceptable. Il a une excellente résistance au gel et à la pollution, une caractéristique qui le rend adapté aux arbres routiers. Lorsqu’un spécimen a été récemment planté, il doit être arrosé de temps en temps pendant les mois d’été. Les spécimens adultes tolèrent la sécheresse.
Mûrier : Multiplication et maladie du mûrier
Pour que le mûrier se multiplie, il faut généralement attendre le printemps, si l’on entend pratiquer une multiplication par l’utilisation de graines. Dans le cas où vous décidez d’opter pour une multiplication par bouturage, cette opération peut se faire, à la place, en fin d’été. La multiplication de cet arbre, cependant, est généralement facilitée par l’intervention des oiseaux qui, étant souvent avides de ses baies, pour s’en nourrir, dispersent les graines, favorisant la croissance de petits spécimens tout autour du plus gros spécimen. le mûrier n’est pas particulièrement sujet aux ravageurs et aux maladies. L’un de ses grands ennemis est la chenille sud-américaine, particulièrement friande de ses feuilles au point de décimer rapidement la population de ces arbres.