Techniques de reproduction végétative : marcottage
La superposition étape par étape
Pour reproduire une plante par marcottage il faut tout d’abord identifier la branche à utiliser. Ce dernier doit être sain et lignifié. Commencez par enlever les feuilles qui se trouvent à l’extrémité de la branche, ainsi que les éventuelles branches latérales. À ce stade, faites une incision sur le tronc, à l’aide d’un petit couteau bien aiguisé et stérilisé. La coupe doit mesurer environ 6 cm de long et avoir une profondeur qui correspond à 1/3 du diamètre de la tige. Insérez une entretoise en bois pour maintenir l’incision qui vient d’être ouverte. La partie touchée par la coupe doit maintenant être enveloppée d’un mélange humidifié de sable et de tourbe. Appuyez sur le composé pour pénétrer dans la coupe, puis retirez l’entretoise. Fermez la pièce avec un manchon en plastique, que vous nouerez avec du raphia aux deux extrémités. Faire une petite incision sur le manchon, afin de faciliter la ventilation et faciliter les opérations d’humidification du substrat.
Margotta : plantation de la nouvelle plante
A l’intérieur du manchon, de nouvelles racines se formeront au fil du temps, provenant de la branche que vous avez choisie pour la reproduction de la plante. Le temps nécessaire à la formation des racines varie d’une plante à l’autre, également en fonction de l’état de santé, du boisé de la branche et de la zone climatique. Généralement, pour avoir suffisamment de racines pour que la nouvelle plante pousse de manière autonome, il faut entre deux et six mois. Pour accélérer les temps il est possible d’utiliser des produits d’enracinement spécifiques, à pulvériser ou à étaler à la base de la branche utilisée pour le marcottage avant de la refermer à l’intérieur du manchon. Dès que la nouvelle plante est prête à être plantée, coupez la branche à l’aide de cisailles bien affûtées, prenez la nouvelle plante et placez-la dans un pot ou en pleine terre.
plantes indiquées et meilleure période
Bien que presque toutes les espèces végétatives puissent être reproduites grâce à la technique de marcottage, il existe certaines espèces qui se prêtent plus que d’autres à cette opération. Le marcottage est utilisé pour toutes les espèces dont les branches sont difficiles à plier et tournées vers le haut, pour lesquelles la reproduction par rejetons serait particulièrement complexe. L’érable, le ficus, l’azalée, le cèdre, le mûrier, l’olivier et les agrumes sont quelques-unes des espèces qui sont généralement reproduites par marcottage. Les conifères, en revanche, ne s’enracinent pas avec cette technique. Une grande utilisation de la reproduction par marcottage est dans le domaine du bonsaï. Pour la plupart des espèces, le meilleur moment pour intervenir est le printemps (avril et mai). Pour certaines espèces il est possible d’intervenir jusqu’à la fin de l’été.