Généralité
Climat et relief
Macadamia integrifolia préfère les climats tropicaux, tandis que M. tetraphylla s’adapte aux climats subtropicaux et tempérés chauds, ce dernier, cependant, a un noyer moins précieux. Les températures idéales pour le développement varient de 10 à un optimum de 25°C, il existe des variétés qui peuvent supporter jusqu’à -5°C et plus de 40°C, mais la photosynthèse au dessus de 30°C est réduite et les plantes peuvent présenter une chlorose foliaire qui en résulte en stress thermique. Ces arbres présentent une faible résistance au vent, il faut donc dès la plantation les protéger par des brise-vent ou des abris. La macadamia préfère les sols fertiles, bien structurés, rapidement drainants, subacides et riches en matière organique (3-4%), tandis que les excès de calcaire et de phosphore provoquent une chlorose interne car les microéléments, en particulier le fer, sont insolubilisés. C’est une espèce originaire d’Australie et est également cultivée à Hawaï, aux États-Unis, au Guatemala, en Afrique du Sud et en Israël ; dans notre pays, il n’y a que quelques spécimens en Sicile.
Variété
Grâce à l’amélioration génétique, nous voulons obtenir des cultivars très productifs, avec des noix de haute qualité et complètement déhiscentes, résistants aux vents, à une période de récolte courte, tolérant à la chlorose, au stress thermique et avec un rendement en huile élevé. La seule variété de Macadamia tetraphylla est la Beaumont, qui convient mieux aux climats plus frais, a une noix qui prend une couleur caramel lorsqu’elle est torréfiée, pour cette raison elle n’est pas adaptée à un usage industriel.
Les principaux cultivars de Macadamia integrifolia sont Hinde, Ikaika, Kakea, Kau, Keaau, Keauhou, Makai, Mauka, Pahala et Purvis.
Propagation
Le macadamia se multiplie par graines, par greffage et par bouture de feuilles, les plantules obtenues à partir de graines sont très hétérogènes et ont une portance lente. Pour anticiper l’entrée en production sur les plantules de M. integrifolia, ayant au moins un an d’âge, les meilleurs cultivars sont greffés. On s’efforce actuellement d’obtenir des porte-greffes résistants au calcaire. La multiplication par bouturage de feuilles est facile à réaliser et réussie, même si les plantes auto-enracinées ne sont pas les bienvenues car elles ont des racines trop superficielles qui ne garantissent pas un bon ancrage au sol.