Signification du lierre : le mythe de Dionysos
Signification du lierre : culte celtique
Le lierre était aussi une plante sacrée chez les Celtes, qui l’associaient au culte du serpent et du dragon, tous deux allégories de l’au-delà et du sous-sol en général. Au sens celtique, le sens du lierre était avant tout celui de l’immortalité. Plante persistante, d’une résistance exceptionnelle, voire difficile à éradiquer, le lierre était pour ce peuple le symbole parfait de l’éternité de l’esprit et de la nature. Les druides qui étudiaient les usages médicinaux de la plante, voyaient dans le lierre, et dans ses baies vénéneuses, une représentation de la mort et de la renaissance ensemble. Assez bien connue est une ancienne légende celtique selon laquelle dans le château de Caerphilly, près de Cardiff, il y a le fantôme d’une femme, tuée par amour, appelée la dame verte. La femme,
Ivy sens: femme et amour
L’amour fidèle, têtu, inconditionnel, qui interpelle tout et chacun, est certainement le sens du lierre qui intrigue le plus. Cette plante grimpante aux feuilles immédiatement reconnaissables, riche de mille stries allant du vert foncé au blanc pur, est avant tout une plante parasite. Une célèbre blague dit : << l’amour est comme le lierre, là où il colle il meurt >>. Ce type d’amour dont le lierre est le symbole incontesté, dans les temps anciens était généralement compris comme l’amour féminin puisque la femme n’était pas une figure indépendante, mais avait besoin de s’attacher à l’homme aimé. C’est une plante qui, comme une femme, naît sous l’influence de la lune et a en effet besoin d’ombre et de froid pour pousser. De plus, c’est précisément aux femmes qu’il porte le plus de chance, notamment aux mariées.
Signification du lierre : poison et remède
La signification ambiguë et dichotomique du lierre se retrouve également dans son utilisation médicinale de l’Antiquité à nos jours. Les baies de lierre, ces petits fruits de charbon de bois apparemment insignifiants, représentaient à la fois un poison et un remède. Les Celtes, surtout, utilisaient à la fois les fruits et les feuilles de cette plante de manières multiples et variées et pour les maladies les plus disparates. Ils fabriquaient des onguents contre les rhumatismes à partir de baies, traitaient les ulcères et la dysenterie et les utilisaient comme purgatifs. Avec les feuilles, ils préparaient des crèmes curatives et même des remèdes pour guérir la folie. En même temps, ils savaient qu’ils pouvaient favoriser, par son poison, des états de conscience altérés, voire hallucinogènes. La science moderne a confirmé plus tard que l’édérine, le glycoside présent dans les baies de lierre,