Petits Jardiniers

L’huile de germe de blé

Plantes historiques

L’histoire de l’être humain sur la planète Terre est une histoire courte si l’on pense à la durée de celle de la planète, alors qu’elle est très longue du point de vue de notre vie moyenne et de celui de l’évolution que nous avons pu implémenter. Dans notre voyage nous avons fait beaucoup de découvertes et beaucoup de choses nous ont accompagnés et très souvent aidés, surtout ces choses naturelles qui ont toujours été là pendant que notre civilisation s’imposait. Eh bien, certaines de ces choses très importantes font partie du règne végétal, c’est-à-dire que ce sont des plantes que nous avons utilisées en bien ou en mal au cours des siècles et qui continuent souvent à nous être très utiles aujourd’hui. L’être humain, depuis qu’il était «primitif», a toujours cherché à comprendre comment exploiter son environnement, de diverses manières : il utilisait les pierres comme outils et comme armes, il a pris le bois et a réussi à le tailler pour obtenir divers outils très utiles, il a appris à connaître et à cultiver des plantes afin de manger des fruits ou de pouvoir prendre du bois et des feuilles. C’est précisément pour cette raison qu’il existe des plantes que l’on peut qualifier d'»historiques», notamment le pin, le cocotier, le blé, les agrumes et les plantes fruitières en général.

Le blé tendre


Dans cet article nous souhaitons nous concentrer en particulier sur le blé tendre, également appelé blé ; cette plante, appartenant au groupe bien connu et étendu des Graminées, a toujours été aux côtés de l’être humain, qui l’utilise pour se nourrir, ayant appris à en tirer de nombreux produits différents avec lesquels emballer des aliments très disparates. Bref, une série de produits différents est souvent confondue sous le mot « blé », essentiellement tous issus de graminées, mais pas tous de la même espèce. Le plus commun chez nous est le blé, ou blé tendre, avec lequel nous produisons la plupart des farines et qui est aussi la plante des très savoureux « épis ». Le blé est une plante herbacée qui a un faisceau très dense de petites racines, qui sont assez robustes et aident à soutenir une tige dressée qui peut, à pleine maturité, atteindre et dépasser les deux mètres. Cette tige provient en partie de feuilles généralement très longues et pointues et présente à son sommet une inflorescence (la panicule) qui contient un grand nombre de graines disposées tout autour d’une tige centrale spongieuse et recouverte de feuilles qui s’ouvrent alors à pleine maturité.

L’huile de germe de blé

La graine de blé (présente en grande quantité sur la plante) est un véritable concentré de nombreuses substances naturelles très nutritives, comme la vitamine E. L’être humain possède un organisme capable de digérer une gamme variée de produits, mais il possède certains de ses propres des défauts importants dans la synthèse de certaines vitamines et protéines, pour lesquelles l’apport extérieur est essentiel. Quelques exemples de ce type sont les oméga3, une enzyme très importante que nous ne pouvons obtenir presque qu’à partir de poissons gras. L’huile de germe de blé, ou extrait pur de graine de blé, contient d’autres substances que nous sommes incapables de produire mais qui sont très importantes pour le bon fonctionnement et le maintien de notre organisme : l’une d’elles est la vitamine E, mais il y a aussi les vitamines B grouper, des acides gras «positifs» et des microéléments tels que le manganèse, le cuivre, etc. La vitamine E rend surtout l’huile de germe de blé célèbre et dans le paragraphe suivant, nous analysons pourquoi ; pour l’instant intéressons-nous un instant à sa production : la vitamine E est très thermosensible, c’est-à-dire qu’elle annule ses propriétés lorsqu’elle subit certaines températures (typiques de la production alimentaire industrielle mais aussi de la cuisson courante), d’où la production de germe de blé l’huile s’effectue par une pression lente à froid des grains de blé tendre.

Les effets positifs

Parmi les nombreux composants de l’huile de germe de blé, nous avons mentionné la vitamine E comme la plus remarquable ; en effet cette vitamine (que, inutile de le faire exprès, notre corps n’est pas capable de synthétiser, mais heureusement il peut la digérer et l’assimiler) a une extraordinaire fonction protectrice des cellules humaines vis-à-vis des mécanismes physiologiques qui conduisent au vieillissement du corps et les cellules elles-mêmes. En un mot, la vitamine E agit au niveau cellulaire comme un élixir de jeunesse, car elle garantit qu’aucune information ne se perd dans le renouvellement cellulaire et qu’aucune nouvelle cellule déjà «vieillie» ne se crée. En effet, il faut savoir que nous ne sommes pas toujours constitués des mêmes cellules, mais que la plupart d’entre elles ont une durée de vie de quelques heures, après quoi elles sont remplacées par une cellule telle quelle. A la longue, ce processus se fissure dans son mécanisme parfait, donnant vie à de nouvelles cellules qui présentent cependant des dommages et/ou des dysfonctionnements que l’on définit brutalement à un niveau macroscopique comme «la vieillesse». La vitamine E agit dans ce sens, ce qui garantit un bon renouvellement cellulaire sans problèmes particuliers. S’il est ajouté sous forme d’huile aux aliments (il a bon goût), n’oubliez pas de le faire cru.

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