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Les maladies de la vigne

Le soin de la vigne

La vigne est une piata appréciée des Italiens, pour une série de raisons allant du plaisir de déguster le nectar qu’on en tire et pour des raisons commerciales et économiques ; on ne peut certainement pas nier que notre pays est étroitement lié à la vigne, au raisin et au vin, puisque le nôtre est lié à son nom dans toutes les parties du globe. Il est vrai que les Italiens n’ont pas inventé le vin (les recherches historiques suggèrent qu’il est d’origine grecque, puis repris par les Romains antiques), mais c’est grâce à notre maîtrise, l’authenticité et la fertilité de nos terres que nous produisons et distribuons chaque année, au monde entier des millions et des millions de bouteilles de vin, qui créent un énorme chiffre d’affaires d’emplois et d’affaires pour nous et pour nos entreprises, arrivant à raisonner en milliards d’euros par an. Tout cela est possible grâce à la vigne, une plante historiquement originaire de nos climats, qui produit du raisin, un fruit qui peut être mangé aussitôt cueilli mais qui dans certaines variantes est précieux pour faire du vin. Il est évidemment nécessaire de recréer les conditions les plus propices pour garantir la production de raisins de qualité pour obtenir un vin de qualité ; elle va du climat à l’aménagement, en passant par le sol et la taille.


Hormis l’insouciance et la négligence, que pourtant un bon agriculteur n’aura jamais, les pires ennemis de la vigne sont tous ces phénomènes qui l’attaquent, l’affaiblissent et l’empêchent de produire de bons raisins pour du bon vin ; tout cela pourrait se résumer sous le nom de «maladies de la vigne». Cependant, il est à noter que la vigne ne présente pas toutes des maladies causées par des agents pathogènes tels que des virus ou autres, mais est également endommagée par les insectes et les petits animaux, ainsi que par les conditions de vie (température, humidité, etc.) qui affectent leur développement, ils ouvrent souvent la voie à des conditions idéales pour une maladie réelle. D’une manière générale, celui qui veut produire du raisin de cuve doit faire très attention à recréer avant tout la phase climatique idéale des espèces qu’il cultive (car évidemment toutes les espèces de vigne, et il n’y en a pas quelques-unes, a ses propres préférences et faiblesses à considérer), car c’est le point de départ d’une culture productive. Nous allons maintenant cadrer les maladies les plus courantes de la vigne avec une précision rapide, avec des pistes de solutions, en tenant compte à la fois de ce qui est causé par les virus et d’autres agents.

Filossera, altiche, roncet

Le phylloxéra est une maladie très grave qui touche en particulier les vignes d’origine européenne, ou plutôt il touche toutes les vignes mais sur les vignes européennes avec des effets plus graves et parfois dévastateurs. Le porteur de cette maladie est un puceron, un petit insecte qui s’attaque aux racines de la vigne et entraîne en un rien de temps une mort très rapide due à une dégénérescence totale des racines. Le seul remède efficace est le greffage d’une vigne européenne sur un porte-greffe d’origine américaine, dont les racines sont résistantes à la maladie. Les anchois sont des maladies de la vigne qui ne sont pas très graves pour la production, mais qui doivent être évitées pour la santé générale de la plante ; elles sont causées par une famille d’insectes appelés Alticini, qui « mangent » les feuilles en ne laissant que les nervures, et qui subissent des remèdes à base d’arsenic. L’enroulement de la vigne (appelé aussi « roncet ») est une maladie causée par des groupes de virus dont l’infection se transmet à la plante par le sol ou par bouturage ; provoque un aspect buissonnant de la plante, avec une augmentation des branches mais leur brièveté et leur densité ont augmenté, atteignant le dessèchement total de la plante atteinte.

Maladies de la vigne : pyrale, oïdium et plasmopare

Le papillon de nuit n’est pas une véritable maladie de la vigne, mais c’est un insecte qui affecte la plante et l’infecte ; le mécanisme est basé sur le fait que ces insectes choisissent une plante et y pondent des milliers d’œufs qui, en quelques jours, éclosent et libèrent des larves. Ces larves attaquent la plante car elles se nourrissent des boutons floraux, elles détériorent donc fortement l’aspect production du raisin, affectant grandement l’aspect économique. C’est précisément pour cette raison qu’ils sont fortement combattus avec des produits chimiques (chlorates, fluorosilicates et arséniates), qui sont cependant très toxiques également pour l’homme, ils doivent donc être utilisés avec une extrême prudence (mais ils sont souvent nécessaires, car la mite résiste très bien à ses nombreux ennemis naturels comme les champignons et autres insectes). L’oïdium et le plasmopare sont deuxmaladies de la vigne causées par deux types de champignons différents, le premier visible (appelé aussi «maladie blanche») tandis que le second est plus subtil et cause en fait des dommages plus graves à la plante elle-même car lorsque sa présence peut être remarquée (séchage du raisin) car la plante est déjà trop tard. Un traitement préventif à base de cuivre et de cuivre soufré est souvent pratiqué, à pulvériser sur le feuillage et entre les feuilles. Comme nous l’avons vu, la vigne a de nombreux ennemis, et peut-être est-ce dû à son importance à la fois pour la nature (dont elle est l’un des fruits les plus prisés) et pour l’homme ; heureusement, nous avons trouvé diverses solutions, mais il est toujours conseillé de faire des choix prudents dans l’utilisation ou l’abus de solutions chimiques.

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