Les agriculteurs qui cultivent du maïs aux États-Unis ont dénoncé Syngenta et réclament un milliard de dollars de compensation pour la contamination de leurs cultures par des OGM .
Comme nous l’a appris ISIS , les agriculteurs de 5 des principaux États producteurs de maïs ont dénoncé Syngenta et demandent plus d’un milliard de dollars d’indemnisation car ils ne pourront pas exporter leur maïs vers la Chine, un pays qui interdit l’entrée de maïs transgénique.
Environ 85 % des exportations américaines vers la Chine ont été rejetées parce qu’elles étaient contaminées par du maïs GM. Rappelons que le maïs transgénique Syngenta MIR162 est interdit en Chine .
Maintenant, les agriculteurs touchés exigent que Syngenta paie plus d’un milliard de dollars pour les dommages causés. Aucun des agriculteurs touchés n’avait planté de maïs transgénique, mais leurs récoltes ont néanmoins été gravement contaminées et cela leur rend impossible l’exportation vers la Chine.
Ce n’est qu’un des graves dangers des OGM : ils peuvent facilement contaminer d’autres cultures même sur de longues distances.
Pour des raisons sanitaires et environnementales, le ministre chinois de l’Agriculture a déclaré en août de cette année que la Chine ne produirait pas de riz ou de maïs transgénique.
Pendant ce temps en Espagne….
Des écologistes en action , entre autres, dénoncent le fait que le ministère de l’Agriculture et les Communautés autonomes nous cachent une fois de plus des informations et ne donnent pas les chiffres réels du total des transgéniques cultivés en Espagne .
En revanche, les chiffres proposés par le Gouvernement et les Communautés autonomes sont loin d’être similaires. Dans certains cas, ils sont même doublés.
Ce tableau présente les hectares cultivés en maïs transgénique Monsanto Mon810 selon le Ministère et selon les Communautés Autonomes. Il est frappant de constater que, selon Castilla y León, aucun maïs transgénique n’est cultivé alors que, selon le gouvernement, c’est le cas.
Pourquoi les Communautés Autonomes donnent-elles des chiffres si bas par rapport à ceux donnés par le Ministère de l’Agriculture ? Certains d’entre eux n’ont même pas répondu aux demandes qui ont été faites, à plusieurs reprises, de proposer l’information exacte des hectares cultivés avec des transgéniques, mais ils refusent de le rendre public malgré le fait qu’ils soient obligés de rendre ces données publiques. .
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