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La rose du désert

Origines et notes botaniques

La rose du désert (nom scientifique Adenium obesum) est une plante succulente à feuilles persistantes appartenant à la famille des Apocynaceae (une famille à laquelle appartient également le laurier rose). Originaire du continent africain, et plus précisément de la zone sud-est, il a donné vie au cours de l’évolution et de nombreuses sous-espèces, endémiques et races géographiques, qui diffèrent les unes des autres par la taille, la couleur des fleurs et la forme des tronc et feuilles. Il est communément appelé «laurier-rose de Madagascar» et dans la nature certains spécimens peuvent même dépasser les 3 mètres de hauteur, mais conservent généralement des dimensions modestes. En Europe, il est possible de les trouver presque exclusivement sous forme de bonsaï. Le tronc est très large, globuleux sur le bas et avec une couleur marron clair caractéristique. Les feuilles sont ovales, coriaces et vert vif, tandis que les fleurs sont grandes, avec 5 pétales et une corolle pouvant atteindre 13 centimètres de long. Après la floraison, les fruits apparaissent, représentés par de longues gousses sombres à l’intérieur desquelles se trouvent des graines en plumes.

Semis


la reproduction par bouturage est difficile chez cette espèce, mais le rosier du désert peut être obtenu par semis. Lorsque les gousses de la plante mère sont mûres, elles s’ouvrent pour permettre aux graines de sortir. Une fois récoltés (en faisant attention à leur taille minuscule et au pappus extrêmement volatile) ils doivent être placés dans un lit de semence spécial : il sera constitué d’un récipient avec un trou dans le fond, recouvert au 1/3 de matériau drainant (perlite ou vermiculite) et pour le reste 2/3 de terre pour les succulentes. Les graines doivent être placées à une distance d’environ 4 à 5 centimètres les unes des autres et recouvertes d’une légère couche de terre (elles ne doivent jamais être enterrées profondément). Le lit de semence doit être maintenu à des températures contrôlées, de 25 degrés à la hausse, et le sol doit être maintenu humide, en évitant la stagnation de l’eau.

Traiter la rose du désert


Compte tenu de ses origines tropicales, la rose du désert ne tolère pas les températures inférieures à 15 degrés centigrades ; pour cette raison il est difficile de le cultiver au jardin, alors qu’il est relativement facile de le faire en le gardant en pot. En été, il peut être laissé à l’extérieur, dans un endroit abrité, en hiver, il doit être conservé à l’intérieur. Comme pour les jeunes graines et les semis, les plantes adultes ont également besoin d’un sol bien drainé, car elles sont facilement sujettes à la pourriture des racines et aux pathologies associées. Une fois la rose du désert placée dans un grand vase, on prendra soin de la placer dans un endroit lumineux et en contact direct avec le soleil. Étant une plante succulente, les arrosages seront réduits à deux fois par mois au printemps et en été, tout en gardant le sol humide s’il se dessèche trop (à l’aide d’un nébuliseur), tandis qu’en hiver nous cesserons de mouiller le sol. La taille n’est pas nécessaire pour cette espèce, en dehors des spécimens à branches trop hautes, dans ce cas il est bon de couper les branches au début du printemps. Cependant, les brindilles et les feuilles sèches doivent être éliminées.

La rose du désert : Curiosités


Il est possible de greffer la rose du désert avec le laurier rose, puisque tous deux appartiennent à la même famille. L’opération est assez difficile et n’est pas toujours couronnée de succès, cependant en choisissant la bonne période (avril-mai) et un bon laurier-rose comme porte-greffe, ceux qui sont déjà familiarisés avec cette pratique peuvent tenter de greffer la rose du désert. Dans sa patrie, cette plante est utilisée par les indigènes pour la fabrication de flèches utilisées pour la chasse ; la rose du désert, en effet, est toxique dans toutes ses parties (de la graine aux fleurs), et sa sève contient diverses toxines qui interfèrent avec le fonctionnement normal du système cardio-circulatoire. Au contact de la peau, le latex est irritant, il faut donc être prudent lors du déplacement de la plante, pour éviter de casser accidentellement des branches, ou lors de la coupe de branches trop longues ; à cet égard, il est suggéré d’utiliser des gants en latex.

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