La portulaca
Comment arroser le pourpier
Soins culturels
La culture du pourpier est assez facile, car elle nécessite peu de soins. La principale précaution à adopter concerne le type de sol dans lequel le cultiver, qui doit avoir une excellente capacité de drainage. Par conséquent, un sol universel commun mélangé avec du sable est parfaitement bien. Si la plante est cultivée dans le jardin, il est préférable de la placer là où la terre est bien drainée, en ajoutant éventuellement du sable et en évitant les trous et les dépressions où l’eau stagne. Dans le sol, le pourpier a une croissance vigoureuse et a tendance à s’élargir beaucoup, donc si vous faites pousser plus de plants ensemble, ils doivent être placés à au moins 30 cm l’un de l’autre. Le pourpier est vivace dans les climats chauds et annuel dans les plus rigides, par exemple dans notre nord, mais il peut être semé facilement (directement dans des bacs à fleurs ou des plates-bandes) de mars à mai.
Les fécondations
Les besoins en termes de fertilisation du pourpier sont plutôt modestes, et généralement limités aux spécimens cultivés en pots et en jardinières. Pour celles-ci vous pouvez opter pour un produit liquide, à administrer mensuellement uniquement en saison chaude. Le type spécifique d’engrais doit tenir compte du fait que le pourpier est une plante succulente, il doit donc contenir une concentration plus faible d’azote et une concentration plus élevée de phosphore et de potassium, ce qui facilite la floraison. Les microéléments magnésium, zinc, cuivre, manganèse et fer sont également nécessaires. Ce dernier peut également être administré seul, une à deux fois par saison, sous forme de chélate de fer. Cela est particulièrement vrai pour les plantes arrosées avec de l’eau calcaire, ce qui entrave l’absorption de ce minéral,
Pourpier : Exposition idéale, maladies et remèdes
Pour profiter au mieux des splendides fleurs de pourpier il est indispensable de le placer en plein soleil, car presque toutes les espèces n’ouvrent leurs fleurs que sous ses rayons. Comme la grande majorité des succulentes d’ailleurs, cette plante préfère la chaleur et craint le froid. Les maladies du pourpier sont rares, si l’on exclut les problèmes dus à un arrosage excessif, qui peut le faire pourrir (surtout s’il est placé à mi-ombre ou si du sable n’a pas été ajouté au sol dans lequel il pousse), et les attaques de pucerons. Pour contrer leur infestation, des produits de pulvérisation à base de pyrèthre ou de pyréthroïdes peuvent être utilisés. Le premier est moins toxique et n’affecte pratiquement pas la floraison, mais pour être efficace il doit être utilisé au coucher du soleil ou en soirée (les rayons du soleil dégradent les principes actifs), et pulvérisation complète de la plante, puisqu’elle agit par contact. Alternativement, un remède complètement organique peut être utilisé consistant en un extrait concentré d’ortie.