Langue, origines et caractéristiques de la belle-mère
En plus d’être très belles, les fleurs de la langue de la belle-mère ne durent pas très longtemps : elles fleurissent généralement au sommet des tiges et ne durent qu’un jour, au plus deux. Pour permettre à la plante de produire un plus grand nombre de fleurs et plus souvent, il est conseillé d’intervenir avec des fertilisations pendant la période printanière, qui est celle de la floraison : toutes les deux semaines il faut administrer un engrais liquide spécifique, mélangé à l’eau d’irrigation. . . . À cet égard, un calendrier scrupuleux doit être suivi pour l’arrosage : de l’automne à mars, le sol doit toujours être maintenu humide, mais sans jamais en faire trop ; lorsque les nouvelles pousses apparaissent, c’est-à-dire dès le printemps, il faut arroser plus régulièrement et plus abondamment, en ajoutant l’engrais au bon moment. Dans tous les cas, surtout en période végétative, il ne faut jamais dépasser avec de l’eau, sinon vous risquez une pourriture radicale. Cependant, il faut aussi éviter la sécheresse qui, à l’inverse, pourrait provoquer un dessèchement des racines.
Culture et multiplication de la langue de la belle-mère
La langue de la belle-mère ne doit jamais être placée dans un endroit trop ensoleillé : elle doit être dans un endroit lumineux mais sans être directement exposée aux rayons du soleil, aussi bien en été qu’en hiver. C’est une plante qui s’adapte à n’importe quel sol, l’important est qu’elle contienne de la tourbe ; il tolère également bien toutes les températures, tant qu’elles ne descendent pas en dessous de dix degrés. Il peut être cultivé en toute sécurité dans des pots et conservé à l’intérieur, mais il doit être conservé dans un environnement lumineux. La multiplication de la langue de la belle-mère peut se faire par bouturage : en fin de floraison, c’est-à-dire au début de l’été, des portions de tiges jusqu’à 15 centimètres de long peuvent être prélevées. Avant de les planter dans un sol fertile et humide, il faut les laisser sécher et se reposer quelques jours.
Variétés et parasites de la langue de la belle-mère
Le parasite le plus dangereux pour la langue de la belle-mère est la cochenille, qui provoque des taches blanches et laineuses sur toute la tige : dans ces cas, il est nécessaire d’intervenir rapidement avec un produit spécifique. La variété la plus répandue de cette plante est certainement l’épiphyllus crenatum : cette espèce ne dépasse jamais 90 centimètres de hauteur et produit des fleurs blanches ou jaune crème qui ne s’ouvrent que pendant la journée. Les feuilles sont vertes à grises et très charnues, tandis que les fleurs sont très grandes, environ 20 centimètres de long et 12 de large. De nombreux hybrides ont été créés à partir de la langue de la belle-mère, les plus connus étant la variété cooperi et la variété kimnachi, dont les fleurs ne durent pas plus d’une journée. Des variétés ont alors été créées, comme le soi-disant pays des rêves, dont les inflorescences ne se fanent pas pendant cinq jours.