Généralité
Climat et relief
La grenade préfère les climats tempérés chauds et subtropicaux, dans ces environnements elle est capable de se développer et de produire abondamment ; les températures hivernales inférieures à – 10°C sont dangereuses pour la plante. Il est capable de s’adapter aux sols pauvres, salins et calcaires, mais préfère les sols frais, profonds, fertiles et bien drainés, tout en évitant les sols lourds et compacts car il est sensible à l’asphyxie racinaire. La grenade est originaire du Moyen-Orient, de là elle s’est répandue dans le bassin méditerranéen. En Italie, il est cultivé dans le sud, aussi bien dans les plaines que dans les collines jusqu’à 600 m d’altitude, mais il doit être exposé dans des zones ensoleillées et abritées.
Variété
Les cultivars de grenade présents dans le monde sont nombreux et sont classés selon la teneur en acide citrique en sucré ou sucré, aigre-doux et acide. Seules les variétés à graines molles présentent un intérêt commercial, tandis que les fruits de celles qui produisent des graines dures ne sont pas comestibles.
Les premiers cultivars mûrissent en août, tandis que les plus tardifs mûrissent en octobre et novembre.
Les variétés les plus cultivées dans notre pays sont aigre-douce, notamment : la grenade douce, la dent de cheval, la Neirana, la Prophète Partanna, la Selinunte, la Ragana, la Racalmuto et l’Alappia. Il existe une variété naine de grenade, Punica granatum nana, caractérisée par des dimensions beaucoup plus petites dans chaque partie de la plante ; les fruits ne sont pas non plus comestibles, manquant de douceur, ils sont acides et astringents. Ce cultivar est normalement utilisé pour le bonsaï, comme petite plante décorative en pot, à des fins ornementales et pour la formation de haies ou de bordures.
Techniques de culture
Le grenadier se multiplie principalement par bouturage, en utilisant des branches de 1 à 2 ans soumises à un traitement aux hormones pour favoriser leur enracinement. En plus des boutures, le grenadier peut être multiplié par marcottage, drageons enracinés, rejets, micropropagation et parfois par graines, dans ce dernier cas les plants sont greffés l’année suivant la plantation. La forme de palissage la plus utilisée est le buisson, qui favorise le développement naturel de l’arbuste, les aménagements de plantation adoptés sont de 4 X 4-5 m avec une densité supérieure à 500 plants/ha. L’entrée en production de l’espèce se produit à la 5e-6e année, se poursuivant jusqu’à l’âge de 20-25 ans. Lors de la taille, les drageons doivent être supprimés, les branches sèches ou pourries et les formations fructifères qui ont produit l’année précédente afin de favoriser la fructification de l’année ; s’il est cultivé à des fins ornementales, les interventions visent à obtenir la forme souhaitée.
La fertilisation s’effectue en fin d’hiver en distribuant du fumier mûr ou un engrais ternaire complexe. Dans le cas des cultures spécialisées, l’irrigation est indispensable car elle favorise l’entrée en production précoce, évitant le fendillement des fruits et atteignant des rendements plus élevés, jusqu’à 300-350 q/ha. La récolte s’effectue manuellement en différentes sections lorsque la peau prend des teintes rouges plus ou moins intenses selon la variété et l’environnement.