Plantes d’ameublement
Les bonnes fonctionnalités
Évidemment, les plantes qui auront la tâche de meubler une maison et d’enchanter ceux qui y vivent avec des parfums et des couleurs doivent avoir les bonnes caractéristiques pour le faire ; les résumer ici pourrait être une tâche difficile car il s’agit d’un mélange de compositions très variables, mais nous essayons certainement. Tout d’abord, il y a deux types de caractéristiques très importantes, les esthétiques et celles de survie : même si l’on veut éviter de vouloir être pragmatique au point d’être cynique, une plante qui doit fournir doit sans aucun doute être « belle », qui est, agréable à l’œil, harmonieux; alors la plante doit pouvoir se sentir bien dans un environnement confiné comme nos maisons, elle ne doit donc pas souffrir et mourir d’air sec, d’une faible humidité et de températures à peu près constantes avec peu d’éclairage homogène. C’est pourquoi nous avons mentionné plus haut que confiner une plante à la maison n’est pas la maltraiter, à la fois parce que nous lui donnerons tous les traitements possibles pour la faire survivre et parce que dans l’environnement extérieur elle mourrait certainement. Parfois, ce mélange de caractéristiques qui décrète une plante d’ameublement est naturel, spontané et inhérent aux caractéristiques génétiques de la plante, tandis que d’autres fois c’est l’homme qui a utilisé l’expérimentation «à la Mendel» pour trouver la solution à ses besoins.
Bonsaï
L’une des plantes d’ameublement les plus fascinantes au monde est le bonsaï : évidemment tout le monde – ou presque tout le monde – saura que le bonsaï n’est pas une espèce de plante mais c’est une technique de culture qui peut être appliquée en théorie à toutes les plantes mais qu’en réalité il Il s’adapte parfaitement à un nombre limité d’entre eux, pour des résultats fantastiques. Bref, cet ensemble de techniques vise à garder la taille de la plante très petite sans affecter sa maturation, c’est-à-dire que nous n’avons pas de petites plantes car elles sont encore jeunes mais nous avons de très petites plantes «adultes» ; très souvent, cela se produit avec une taille très ciblée étudiée au cours d’années d’expérimentation, avec l’utilisation de leviers, de tirants, de fixations qui «harmonisent» la plante en la maintenant petite. Tout cela, selon ce que rapportent les historiens et les archéologues, il semble être né en Orient et précisément en Chine vers le VIe siècle après Jésus-Christ ; en fait c’est la première preuve scientifique de cette technique, mais la tradition s’est par la suite déplacée au Japon (ici la première découverte/témoignage date du XIIIe siècle après Jésus-Christ) où il existe aujourd’hui une énorme tradition, très intégrée dans la culture des population qui tient le bonsaï comme un symbole d’eux-mêmes.
Ficus retusa bonsaï
Ficus retusa est classé dans le groupe des meilleures plantes pour la technique du bonsaï : c’est un arbre du groupe des Moracées, une des nombreuses espèces de ficus existant dans le monde. Ces plantes, aux caractéristiques également très différentes les unes des autres, sont originaires de la ceinture tropicale moyenne qui va de la Méditerranée à presque l’Extrême-Orient et dans cette dernière destination, elles ont trouvé la consécration comme plante ornementale avec la technique du bonsaï. Le ficus retusa supporte très bien la croissance en format bonsaï, réussissant également à présenter une couronne épaisse, d’un vert vif tirant sur le jaune et avec des feuilles alternées, nombreuses et aussi très résistantes et très fermes. Les préférences environnementales du ficus retusa ne sont pas exigeantes, au contraire : précisément du fait qu’il a des feuilles turgescentes et aussi de dimensions importantes, il est capable de supporter le faible taux d’humidité de nos appartements chauffés et de plus, un éclairage normal (jamais direct) suffit pour bien vivre. Non seulement cela, parmi ses caractéristiques, il y a des racines aériennes très décoratives, qui sont souvent mises en valeur par la culture sur roche, sans la terre qui les recouvre et les cache. Il faut donc une vaporisation sur le feuillage, ou une pulvérisation d’eau qui rafraîchit et humidifie un peu les feuilles et nourrit un peu (au sens propre du terme) la plante grâce aux racines aériennes. qui sont souvent mis en valeur par la culture sur roche, sans la terre qui les recouvre et les cache. Il faut donc une vaporisation sur le feuillage, ou une pulvérisation d’eau qui rafraîchit et humidifie un peu les feuilles et nourrit un peu (au sens propre du terme) la plante grâce aux racines aériennes. qui sont souvent mis en valeur par la culture sur roche, sans la terre qui les recouvre et les cache. Il faut donc une vaporisation sur le feuillage, ou une pulvérisation d’eau qui rafraîchit et humidifie un peu les feuilles et nourrit un peu (au sens propre du terme) la plante grâce aux racines aériennes.