Éléphants de yucca
Le Yucca elephantipes, apprécié notamment pour son feuillage décoratif, se multiplie par semis ou en divisant les rejets ; alternativement, il est possible de trouver de jeunes spécimens à élever dans les pépinières. L’implant doit être réalisé dans un récipient de taille moyenne ; après douze mois, la plante doit être transplantée dans un récipient plus grand, afin de ne pas gêner la croissance des racines, ou directement dans le sol. Le sol idéal est riche en matière organique, léger, moelleux et bien drainé. Cette plante est par ailleurs très sensible au froid : par conséquent, en période hivernale il convient de la mettre à l’abri des gelées excessives grâce à l’utilisation de bâches. À cette fin, il est pratique de pailler le sol chaque année, pour obtenir une meilleure protection.
Fertiliser la plante
La fertilisation des Yucca elephantipes doit être effectuée du début du printemps jusqu’à la fin de l’été ; il est conseillé d’administrer de l’engrais liquide environ tous les quinze jours, en même temps que l’eau utilisée pour l’irrigation. Le produit doit être sélectionné en fonction de la composition chimique du sol : il faut qu’il ne manque jamais de potassium, d’azote et de phosphore, les macroéléments essentiels pour un développement optimal du spécimen cultivé. Sinon, en fait, une croissance plus lente que la normale se produirait, ainsi qu’une probable chlorose foliaire. En automne et en hiver, la fertilisation doit être interrompue, afin de ne pas donner de nutriments à la plante pendant le repos végétatif. Si possible,
Yucca elephantipes : Exposition, ravageurs et maladies
Le Yucca elephantipes préfère les expositions lumineuses à l’abri des vents intenses et du froid excessif ; les températures inférieures à -10°C ne sont pas tolérées. Un autre danger est représenté par les infestations de parasites tels que les pucerons et les tétranyques rouges, ennemis acharnés des plantes ornementales. Les deux tendent à affecter les feuilles et les pousses : les premières provoquent des perforations étendues en suçant la sève, les secondes déterminent la formation de zones nécrotiques sur les zones attaquées. Un excellent remède naturel est le macérat d’ortie, très simple à préparer et très efficace. La pourriture des racines et du feuillage et l’oïdium sont également des maladies fongiques assez fréquentes, le plus souvent causées par une humidité surabondante et traitables avec des fongicides spéciaux à base de soufre ou de cuivre.