Comment et quand arroser la plante
Culture et entretien de l’éléagnus
Cette plante se cultive aussi bien en pot qu’en pleine terre ; la multiplication se fait par semis ou par bouturage semi-ligneux. Dans le premier cas, il est recommandé de procéder au printemps, dans le second en automne: la plante doit être réalisée dans un récipient rempli de terre, de tourbe et de sable, et dès que l’enracinement se produit, le plant doit être transplanté dans un récipient. Après deux ans, il peut être déplacé au jardin, en faisant attention à ne pas endommager les racines. Si vous souhaitez créer une haie, il est nécessaire de laisser un espace d’environ 80-90 centimètres entre un spécimen et l’autre. Après la floraison, une taille peut être effectuée, en coupant les branches séchées et celles endommagées par des facteurs climatiques ou des parasites avec des outils désinfectés.
Fertiliser la haie
L’Eleagnus doit être fertilisé deux fois par an, au printemps et en automne ; à cet effet, il est suggéré d’utiliser un engrais organique, par exemple du fumier mûr, ou un produit ternaire à libération lente. Les macroéléments dont la plante ne doit jamais manquer sont le potassium, le phosphore et l’azote, mais les microéléments tels que le magnésium, le molybdène et le fer sont également importants. Bien entendu, l’engrais doit également être choisi en fonction de la composition chimique du sol de culture. Il faut garder à l’esprit que le potassium intervient dans la synthèse des protéines et dans la production d’ATP, le phosphore dans l’enracinement et dans les différents processus du métabolisme, l’azote dans la croissance des parties végétatives. Un manque de macroéléments pourrait entraîner un ralentissement du développement et, parfois,
Eleagnus : Exposition, ravageurs et maladies
L’environnement d’exposition recommandé est ensoleillé, cependant la plante pousse également dans des endroits semi-ombragés ; la chaleur et le froid sont tolérés assez facilement, tant qu’ils ne sont pas excessifs. Des infestations de parasites comme les pucerons, verts ou noirs, et les cochenilles peuvent se produire : les premiers sucent la sève du spécimen attaqué, les seconds provoquent le jaunissement et le dessèchement des feuilles. Les remèdes naturels tels que le macérat d’ortie contre les pucerons et l’huile minérale blanche contre les cochenilles sont particulièrement adaptés. De plus, des maladies fongiques telles que la pourriture peuvent survenir, contre lesquelles des fongicides spécifiques à base de soufre ou de cuivre sont recommandés ; il est également indispensable d’éliminer immédiatement les parties affectées et d’appliquer des produits cicatrisants sur les coupures.