Échafaudage mobile
L’échafaudage mobile le plus polyvalent : l’échafaudage
Importance du livret d’instructions accompagnant l’échafaudage
Les échafaudages mobiles peuvent être comparés à de vraies machines. Pour cette raison, le fabricant conçoit l’échafaudage selon les règles de la science de la construction, en établissant les caractéristiques techniques qui doivent être strictement respectées par l’utilisateur. Chaque échafaudage est donc toujours accompagné d’un livret d’instructions exhaustif qui garantit son bon fonctionnement selon les modalités d’utilisation et d’installation établies par le constructeur. Dans quelles conditions un échafaudage est-il monté conforme à la norme ? Lorsque les diagonales sont convenablement fixées aux montants, le système de verrouillage est actif sur toutes les roues, les plans de travail ont la résistance nécessaire et les garde-corps et les cale-pieds sont montés. Enfin, il est essentiel que l’échafaudage soit posé sur une surface régulière et stable.
L’échafaudage mobile auto-grimpant
Parmi les échafaudages mobiles, les échafaudages auto-élévateurs basés sur l’interaction crémaillère et pignon sont de plus en plus utilisés. Le montage et le démontage de cet échafaudage prend moins de temps et moins de personnel qu’un échafaudage traditionnel de même hauteur. Ils ne peuvent pas toujours être utilisés car leur assemblage nécessite un contreventement à la structure existante. Ils sont donc utilisés dans les travaux de finition des bâtiments et dans la rénovation des façades. L’échafaudage auto-élévateur se compose de deux ou plusieurs montants verticaux en acier, ancrés à la structure. Ils assurent des fonctions de guidage (montée et descente) et supportent les plans de travail horizontaux, constitués par une plate-forme en treillis métallique, sur laquelle s’effectue la circulation en toute sécurité des personnes et des choses via un moteur électrique.
Echafaudages mobiles : Les surfaces de travail des échafaudages mobiles
Quel que soit le type d’échafaudage, toutes ses surfaces de travail doivent toujours être protégées par des garde-corps d’au moins un mètre de hauteur, afin d’éviter les risques de chute d’en haut. Le parapet, quant à lui, doit être équipé d’un rail longitudinal, positionné à une distance ne dépassant pas 60 cm du plan de travail, et d’un marchepied en tôle galvanisée (plus rarement en bois), de 20 cm de hauteur. Les plans de travail, constitués de profilés en aluminium et de panneaux multicouches, sont généralement équipés de trappes d’accès. Dans tous les cas et avant chaque utilisation, il est de bonne pratique pour l’utilisateur de soumettre chaque élément de l’échafaudage à un contrôle visuel ; s’il constate des défauts, il ne doit absolument pas l’utiliser ni le modifier.