Coing – Cydonia oblunga
Généralité
Climat et relief
Le coing préfère les climats tempérés, a une bonne résistance au froid hivernal et aux températures estivales élevées, est sensible à la sécheresse en raison des racines superficielles ; il ne craint pas les gelées printanières car il a une floraison tardive. En termes de sol il est adaptable, même s’il préfère les sols meubles, frais et au pH neutre, alors qu’il craint la présence de calcaire actif.
L’espèce est originaire d’Asie Mineure et du Caucase, tandis qu’en Italie elle pousse spontanément dans de nombreuses régions, où elle est présente dans les haies ou comme spécimen isolé.
Variétés et porte-greffes
Les cultivars de coing se distinguent les uns des autres principalement par la forme du fruit, qui peut être maliforme arrondie ou piriforme oblongue. Les variétés à pommeau maliforme sont adaptées au traitement mécanique, elles sont donc destinées à l’industrie, les plus importantes sont : Del Portugal, Mollesca, Ronda et Maliforme Tencara. Parmi les coings piriformes on se souvient de Di Bazine, Gigante di Vranja, Lescovatz, Di Smirne, De Berecski. Les cultivars diffèrent également selon la forme de la feuille et la taille de la fleur, qui varie de 3 à 7 cm de diamètre.
En arboriculture fruitière, le coing est principalement utilisé comme porte-greffe du poirier et est utilisé pour les variétés de coing lui-même. Les plus importants sont EMA et BA 29, plus vigoureux mais tolérant le calcaire et la sécheresse que le précédent ; les autres porte-greffes utilisables sont l’aubépine et l’azéruolo.
Techniques de culture
Les modes de culture adoptés pour le coing sont le vase et la palmette. Dans le premier cas les distances de plantation sont de 4 X 5 m avec une densité de 500 plants/ha, alors qu’avec le système palmette les distances sont de 4 X 2-3 m, avec un investissement entre 800 et 1250 plants/ha. . Le coing porte ses fruits sur des rameaux mixtes d’un an, les opérations de taille sont peu énergiques et consistent à éliminer les rameaux fructifères épuisés, les drageons et les rameaux mixtes avec une vigueur excessive. Une taille en vert est également réalisée pour raccourcir les pousses de 30-50 cm de long.
Pour obtenir des productions autour de 350-400 q/ha grâce à la fertilisation, il faut ajouter de l’azote, du phosphore et du potassium selon les dosages respectifs : 80 kg/ha, 20-30 kg/ha et 80 kg/ha.
L’administration d’azote doit être divisée en au moins deux interventions : à la fin de l’été, après la récolte et à proximité de la floraison. Par contre, le phosphore et le potassium sont distribués en automne ou en fin d’hiver. Sur les sols calcaires se produit le phénomène de chlorose ferrique, avec jaunissement des feuilles, dans ce cas il est nécessaire d’administrer des chélates à base de fer. La récolte, effectuée durant les mois de septembre et octobre, est plus rapide que celle du pommier et du poirier, car la pulpe a une plus grande consistance et les coings sont destinés à l’industrie.