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Coing

Le coing : un fruit oublié

Jusque dans les années 1960, il n’y avait pas de ferme, de ferme ou de potager qui n’incluait le cognassier parmi les arbres fruitiers. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, au contraire il est de plus en plus rare de pouvoir voir la couleur jaune vif de ses fruits à l’automne dans la campagne. En fait, cette variété a été supplantée par d’autres arbres qui produisent des fruits plus sucrés en bouche : les variétés de pomme et de poire. Pour cette raison, il s’agit d’une espèce végétale non cultivée pour la chaîne de distribution à grande échelle : dans toute l’Italie, on estime que la production de coing s’élève à seulement 600 tonnes. En fait, le fruit cru est très acide et astringent, cependant, une fois cuit, il développe un arôme et un goût agréables et intenses, c’est donc l’une des plantes cultivées le plus longtemps par l’homme et les recettes régionales abondent. des sucreries et même des cidres à base de cet ingrédient. Source : 3.bp.blogspot.com

Antiquité : les origines légendaires


Comme nous l’avons dit, le coing est l’un des arbres fruitiers cultivés par l’homme depuis le plus longtemps. Originaire du Caucase, il était cultivé à Babylone et en Crète il y a plus de 4000 ans ; en fait, il tire son nom latin, Cydonia Oblonga, d’une petite ville de l’île de Crète : Cedonia. Par les Grecs, il était considéré comme un fruit sacré pour Aphrodite et un symbole de fertilité. Pendant les célébrations du mariage, les époux mangeaient en grande quantité pour apaiser une grande progéniture. Curiosité : cette coutume a été imposée comme loi à Athènes sous le règne de Solon. Même les Romains appréciaient beaucoup ce fruit ; ils l’ont utilisé comme déodorant, rafraîchisseur d’haleine et parfum. Jusque dans les années soixante dans les maisons de campagne,

Propriétés de l’arbre et du fruit


Le coing fait partie de la grande famille des rosacées, une famille qui comprend le pommier, le cerisier, l’abricot et bien d’autres arbres fruitiers. Selon la forme du fruit produit, sphérique ou oblong, l’arbre est appelé respectivement coing pomme ou poire. C’est un arbre qui tolère très bien les hivers rigoureux et la sécheresse estivale. Son aire de répartition est donc très étendue et, en raison de sa robustesse, il est souvent utilisé comme arbre de greffe pour des variétés plus délicates telles que les poiriers et les pommiers. En fin de croissance c’est un petit arbre, entre cinq et huit mètres de haut, il fleurit au printemps avec des fleurs blanc-rose. Le fruit est recouvert d’un épais duvet qui sert à le protéger des parasites, cheveux qui perdent lorsqu’ils atteignent leur pleine maturité. La consistance même de la pulpe, très dure et ligneuse, décourage les insectes de la manger. Le fruit est riche en pectines, vitamines (A, C, B1, B2) et sels minéraux comme le calcium, le magnésium, le potassium et le phosphore. Les chaînes de sucre sont particulièrement longues, c’est pourquoi le goût n’est pas très sucré et légèrement âcre.Source : lindamziedrich.files.wordpress.com

Coing : Confiture, coing et… anti-rides.


La richesse en pectine du fruit le rend idéal pour la préparation de confitures et conserves. Il peut être utilisé comme épaississant naturel pour leur préparation. Ce n’est pas un hasard si le mot confiture dérive du terme portugais ‘marmelo’ qui est le nom du coing dans la langue lusitanienne. La diffusion et la longue histoire de cet arbre ont fait que de nombreuses recettes régionales utilisent le coing comme ingrédient de base. Le coing est probablement la recette la plus connue, typique de la région de Lodi et de la partie orientale de la Sicile : c’est un dessert compact à base de coings, d’eau et de sucre. D’importantes qualités phytothérapeutiques et cosmétiques sont reconnues à cette plante. La coque des graines a une action apaisante et combat la déshydratation et l’apparition des rides.

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