Généralité
La floraison est très tardive, a lieu en juin après la foliation ; la pollinisation est anémophile.
Le fruit est un hérisson composé de quatre valves, contenant 2-3 marrons qui ont une forme variable selon leur position à l’intérieur du hérisson : les latéraux sont hémisphériques tandis que le marron central est aplati.
Le châtaignier du Japon est résistant aux principaux parasites, plaie d’encre et cancer, c’est une petite plante, de moins de 10 m, qui prend facilement un aspect buissonnant.
Climat et relief
Le châtaignier préfère les climats vallonnés et montagneux, il peut être cultivé à une altitude variable entre 400 m et, dans le sud de l’Italie, 1300 m ; il résiste aux hivers rigoureux, jusqu’à -20°C, alors qu’il ne tolère pas les températures estivales élevées. Les expositions sud, sud-est et sud-ouest permettent un éclairage complet de la canopée. Le châtaignier a un besoin en eau d’au moins 700 mm de pluie par an. En termes de sol, c’est une espèce exigeante, en effet elle préfère les sols profonds, meubles, fertiles, bien drainés et sous-acides, alors qu’elle évite les sols calcaires, humides et compacts.
Variété
Les cultivars fruitiers ont généralement des fleurs mâles qui produisent peu de pollen, ils ont donc besoin de pollinisateurs avec une production abondante de pollen. Les variétés sont divisées en quatre groupes : châtaignes, châtaignes, hybrides euro-japonais et japonais.
Les châtaignes sont des fruits entiers, non cloisonnés, avec le film (épisperme) qui ne pénètre pas à l’intérieur de la pulpe et qui se détache facilement lors des opérations d’épluchage ; ils ont un double objectif : la transformation industrielle et la consommation fraîche. Ils produisent de gros fruits (de 55 à 70 fruits par kg), avec d’excellentes caractéristiques organoleptiques et résistants à la cuisson ; ils ont un port vertical et entrent en production après 5-6 ans. Les châtaignes mûrissent vers la fin septembre, les variétés les plus importantes sont : Marrone di Chiusa Pesio, Marron Buono di Marradi, Caprese Michelangelo, Feltre, Val Sugana, Città di Castello, Marrone di Palazzolo sul Senio, Marrone di Firenzuola et Marrone di Avellino .
Le groupe des châtaigniers comprend plusieurs cultivars présents dans les différentes zones de culture italiennes et, comme les châtaignes, ils sont issus de Castanea sativa. Les marrons ont des tailles différentes et, contrairement aux marrons, sont divisés par une cloison interne. Du nord au sud de l’Italie, on se souvient des cultivars suivants : Gioviasca, Garrone (rouge et noir), Castagna della Madonna, Carpinese, Pistolere, Raggiolana et Castagna di Montella.
Les hybrides euro-japonais ont été obtenus par croisements entre le châtaignier commun et le châtaignier japonais ; contrairement aux groupes précédents, ils résistent aux parasites, ont une taille plus petite, entrent en production la troisième année, ont une taille élevée des fruits ayant les caractéristiques de brun, ils se pollinisent et sont de bons pollinisateurs des marrons et des marrons. Les variétés les plus importantes sont : Primato, Precoce Migoule, Bournette, Bouche de Betizac et Marsol. Les châtaignes japonaises sont de petites plantes, qui entrent en production à partir de la fin août et les cultivars les plus courants, Tanzawa et Ginyose, se pollinisent mutuellement.
Techniques de culture
Le châtaignier se multiplie par graines et par greffage, les variétés les plus valorisées sont greffées sur des francs de 4-5 ans ; les porte-greffes obtenus à partir de châtaigniers asiatiques peuvent être désaffinés avec certains cultivars. Les plans de plantation varient selon la taille de la plante : 9 X 8 m pour les châtaigniers européens et 4 X 3 m pour les japonais. Le châtaignier du Japon a besoin d’une irrigation raisonnée et d’une taille annuelle qui permet un renouvellement continu de la couronne afin d’éviter une production alternée.
Sur les jeunes plants, les rejets en excès doivent être éliminés, tandis que dans le cas des châtaigniers abandonnés, la taille du bord s’effectue en supprimant les parties malades. La fertilisation s’effectue en automne avec du fumier mûr, en mars avec des engrais complexes et en mai par administration d’azote.