Généralité
Climat et relief
L’hickory blanc n’est présent en Italie qu’à des fins ornementales. Il préfère les climats humides, mais est en fait très adaptable à une grande variété de conditions climatiques. C’est une plante résolument rustique dans son aire de répartition en Amérique, où des températures extrêmes telles que -40°C et +46°C ont été enregistrées. Il préfère les versants montagneux, éventuellement exposés au sud mais ce n’est pas obligatoire, et les sols alluviaux, fertiles et argileux. Il aime la proximité de l’eau et est fondamentalement résistant au vent. Il peut très bien résister aux conditions d’ombrage, surtout à un jeune âge.
Techniques de plantation et de culture
La multiplication de l’Hickory blanc se fait par graines, après avoir levé sa dormance par stratification à froid à 3°C pendant 3-4 mois même uniquement dans un sac plastique ou dans un récipient contenant de la terre humide. Il est déconseillé de conserver les noix plus de 2 ans, dans tous les cas le stockage dans un contenant hermétique doit assurer une humidité relative de 90% et des températures de 5°C. Le semis a lieu au printemps pour les noyers stratifiés, ou directement à la récolte d’automne. Le paillage et la protection contre les rongeurs sont nécessaires dans les deux cas. La germination est souvent caractérisée par un développement racinaire important et très peu de développement en dehors du sol. La multiplication végétative est également possible car le caryer blanc produit une grande quantité de rejets et de pousses qui peuvent être utilisées à cette fin. Compte tenu de la taille de l’arbre, malgré la cime développée avant tout verticalement, l’Hickory convient aux très grands espaces, isolés ou en groupe, dans les parcs et jardins surtout près de l’eau, et partout son écorce et sa posture particulière s’apprécient. Malheureusement, sa croissance n’est pas la plus rapide.
Parasites et maladies
Les parasites typiques de l’espèce comprennent Laspeyresia caryana, Curculio caryae, Conotrachelus affinis et Conotrachelus hicoriae. Parmi les maladies auxquelles est soumis le caryer blanc on se souvient de la pourriture causée par Poria spiculosa, de l’anthracnose, de l’oïdium et de la galle du collet causée par Agrobacterium tumefaciens.