Bonsaï sens
La religion et l’art du bonsaï
Il existe une corrélation étroite entre la religion et l’art du bonsaï. En effet, les « sept principes zen de l’esthétique orientale » sur lesquels se fonde la philosophie orientale sont indissolublement liés à l’art du bonsaï ainsi qu’à l’art de l’ikebana, etc. Mais le bonsaï a une signification qui est aussi étroitement liée au concept de beauté : des arbres miniatures sont donc créés pour susciter de fortes émotions chez les spectateurs à la vue de la beauté pure. Dans la création du bonsaï il y a trois étapes qui sont les trois étapes principales de la vie en général :
le Shu qui est le moment de l’observation, quand on regarde le maître pour apprendre ;
le Ha qui est le moment de l’action, lorsque vous appliquez ce que vous avez appris en théorie ;
le Ri qui est le moment du dépassement, où l’on dépasse l’expérience faite.
Anciennes légendes sur le bonsaï
Les anciennes légendes sur le bonsaï nous ramènent à un autre concept concernant cet art noble : le bonsaï a un sens lié à la culture de l’hospitalité japonaise qui dépasse tout désir humain. Des histoires populaires, en effet, racontent l’histoire d’un noble samouraï qui, vers 1383, vivait avec sa femme et cultivait une passion pour le bonsaï. L’homme s’occupait des petites plantes miniatures avec beaucoup d’amour, comme s’il s’agissait de ses enfants. Un jour, le guerrier reçut la visite de son Shogun, général de son armée, qui lui demanda de passer la nuit dans sa maison. Pendant la nuit, le chef militaire ordonna au samouraï de brûler son plus beau bonsaï pour se réchauffer : le soldat, tout en souffrant, ordonna à sa femme d’exécuter l’ordre, précisément parce que l’hospitalité est sacrée au Japon.
La magie de l’art du bonsaï
L’art du bonsaï est une véritable magie, créée pour rapprocher l’homme de la grandeur de l’univers. C’est un art conçu exclusivement pour ceux qui aiment la nature et veulent se rapprocher du secret de la vie car le bonsaï reproduit fidèlement l’arbre d’origine dans un petit vase. Le bonsaï, cependant, a un sens qui est également lié à la notion de patience car l’arbre n’arrive à prendre cette forme et ces dimensions spécifiques qu’au fil des années, donc celui qui aborde cet art doit savoir cultiver la vertu de l’attente. . Enfin, dans la philosophie zen, le bonsaï représente l’infini, précisément parce que c’est un être vivant en constante évolution : c’est une source d’inspiration perpétuelle et de communication « supérieure ».