Fleurs et plantes communes
Le bleuet
Le bleuet est un exemple de plante que l’on aura vu on ne sait combien de fois, que beaucoup d’entre nous connaissent «de nom» mais qu’ils sont incapables d’y associer ni une caractéristique morphologique de la plante ni même la couleur ou la forme de sa fleur, qui en est la partie la plus importante. C’est précisément pour cette raison que nous souhaitons le présenter dans un article un peu plus long que d’habitude, afin de pouvoir le faire connaître en profondeur sous ses diverses facettes. La première est qu’il s’agit d’une plante «de plein champ», où cette appellation fait référence au fait qu’elle est très commune dans les champs de céréales, dont notre pays est très riche en raison des conditions climatiques positives et favorables par rapport à ces espèces. Une chose qui ressort certainement du bleuet compte tenu de ces informations est que son climat idéal est celui des céréales, c’est-à-dire un climat généralement doux, sans gelées excessives mais capable d’en résister, typique des zones tempérées et des climats méditerranéens. Le bleuet est entre autres une plante herbacée, c’est-à-dire capable de se mêler aux autres herbes qui poussent à proximité d’un champ de blé etc., mais sa plus grande qualité réside dans la belle fleur qui en est produite, d’une couleur bleu intense qui domine figure dans les noms par lesquels il est défini dans d’autres langues. En italien, cependant, «bleuet» vient du français «fleur de lys», qui signifie fleur de lys et indique une sorte de parenté qui eprò au moins du point de vue de la classification n’est pas si directe.
Description générale
En réalité, le nom scientifique avec lequel le bleuet est classé, au-delà des dénominations des langues individuelles, est «Cyanus segetis», un nom composé du premier mot d’origine grecque et du sens que l’on peut traduire par «matière bleue» ( en référence claire à la couleur dominante de cette espèce, un beau bleu intense), tandis que le deuxième mot a une origine latine et signifie «du champ de blé», également une référence claire à l’autre caractéristique principale du bleuet. Il faut dire qu’on l’appelle encore « cyan », traduisant macaroniquement du grec, mais uniquement dans un contexte classique ou poétique. La plante se caractérise par être herbacée, avec un développement en hauteur réduit (elle peut même atteindre quatre-vingt-dix centimètres, mais la moyenne est d’une trentaine de centimètres et il lui est difficile d’aller bien au-delà de cette mesure) avec une tige assez courte et ramifiée en fines branches vertes, même si à port dressé, qui ont pour fonction de supporter les fleurs. Le bleuet est une plante annuelle car il parvient rarement à survivre à l’hiver, mais s’il le fait, sa durée devient de deux ans et jamais au-delà ; entre autres, une caractéristique du bleuet est qu’à la saison froide il survit comme un tas de graines et un peu plus, se régénérant avec une certaine vitesse dès que la saison la plus froide est terminée, donc vers fin février-début de Mars. La petite tige est souvent dépourvue de feuilles, alors qu’il existe différentes tailles sur les tiges des fleurs ; les racines du bleuet ont un développement absolument peu abondant (après tout, au redémarrage végétatif,
Fleurs et fruits
Avant de parler des parties les plus visibles de la plante de bleuet et après avoir décrit sa structure porteuse, c’est-à-dire celle qui voit la tige et les racines, nous précisons que le bleuet peut être reconnu pour son caractère dit « arachnoïdien » ; pour ceux qui mâchent un peu de latin ou qui sont simplement passionnés par le super-héros qui lance des toiles d’araignées, il sera possible de deviner quelle particularité a le Cyanus segetis : la surface de son «corps» (entendu comme tige et brindilles) est recouverte avec un poil fin blanc cependant, de consistance et de forme similaires aux toiles d’araignées que les araignées tissent souvent sur certaines plantes afin de les capturer lorsqu’elles s’appuient sur elles imprudemment. Les fleurs du bleuet ont de nombreuses caractéristiques qui indiquent une grande adaptation de cette espèce aux lieux où elle pousse, résultat d’une évolution toujours orientée vers la survie ; par conséquent, les sépales se sont transformés en écailles afin de mieux protéger la fleur avant sa floraison, notamment des animaux ou des humains qui pourraient la ruiner au simple passage (vu la faible hauteur). De plus, la fleur possède des pétales qui se détachent du centre afin d’élargir le rayon d’action et ainsi attirer le plus d’insectes possible, favorisant la reproduction et la prolifération de l’espèce. À cet égard, on peut également noter un système reproducteur très important et fonctionnant bien, à la fois dans la partie mâle et dans la partie femelle, avec aussi une sorte de «capteur» capable de détecter la présence d’un insecte et par conséquent de libérer le pollen des anthères. La reproduction de la plante de bleuet a lieu de mai à octobre dans les zones plates et avec un climat classique, tandis qu’elle va de mai à août pour les zones, telles que les montagnes, où le climat reçoit une baisse très soudaine des températures après L’été. On remarque donc ici comment le climat influence encore le comportement des plantes, raccourcissant ou prolongeant leur phase active. La phase active, si elle est effectuée correctement (et en cela le climat intervient beaucoup comme on vient de le mentionner), amène le bleuet à produire aussi des fruits : ce sont des akènes à pappus. dit cela peut sembler difficile à comprendre, mais en réalité, ce n’est rien de plus que ces « bourres » molles que l’on voit flotter les jours de printemps venteux. pratiquement le fruit du bleuet n’est rien de plus qu’un récipient de graines, qui sont libérées lorsqu’elles sont prêtes à être distribuées grâce au vent qui agit sur le pappus. C’est un des modes de reproduction du bleuet (par répartition), qui s’accompagne d’une reproduction par pollinisation, facilement compréhensible car très classique chez les plantes (simple échange de pollen par l’intermédiaire d’insectes).