Azalée, comment guérir
Azalée d’eau
Culture de l’azalée : boutures ou graines ?
La multiplication de la plante d’azalée peut avoir lieu avec la « bouture » ou avec les graines. La première méthode est la plus recommandée et consiste à prélever une partie de la branche de la plante mère, âgée d’environ un an, en juin. La bouture peut être traitée avec des «hormones d’enracinement», après quoi elle doit être plantée dans un pot rempli, à parts égales, de sable et de tourbe. Le récipient avec la bouture doit être placé dans un endroit humide à l’abri du soleil, en attendant que les «racines adventives» se forment. Pour prospérer, l’azalée a besoin d’un sol acide. Les sols à pH neutre doivent être acidifiés de la manière suivante : – préparer un trou, placer sur son fond un «non tissé» pour plantes et le remplir de terre pour plantes acidophiles ;
Comment fertiliser l’azalée
La fertilisation de l’azalée doit être concentrée pendant la période végétative et peut s’effectuer avec des engrais à libération lente ou granulés liquides : les deux produits doivent être spécifiques aux plantes acidophiles, donc riches en « magnésium, azote, potassium, fer et phosphore ». Les engrais granulés doivent être déposés à la base de la plante tous les trois mois, tandis que les engrais liquides, dilués dans l’eau, peuvent être distribués au sol toutes les deux ou trois semaines.L’adaptation de l’azalée au climat dépend beaucoup de son variété; en général, c’est une plante qui tolère bien le froid mais pas aussi bien la chaleur intense. Il est donc conseillé de le placer à l’ombre, peut-être sous la canopée d’un arbre ou près d’une haie, en évitant de l’exposer à la lumière directe du soleil.
Azalée, comment guérir : maladies et remèdes de l’azalée
Les azalées peuvent être affectées par des champignons et des moisissures tels que Phytophthora, Exobasidium rhododendri et Botrytis cinerea. Le premier est un champignon qui s’attaque aux racines en cas de stagnation de l’eau, l’Exobasidium forme des excroissances spongieuses sur les branches et les feuilles qu’il faut enlever manuellement, tandis que le Botrytis (ou «moisissure grise») crée une couche duveteuse sur toute la plante. Ces maladies doivent être combattues avec des fongicides spécifiques, tandis que les parasites tels que les pucerons, les charançons, les lépidoptères et les acariens rouges doivent être éradiqués avec des acaricides et des pesticides. Si vous constatez une décoloration des feuilles, il faut intervenir en acidifiant le milieu de culture. Il peut suffire de le compléter avec de la tourbe de boue ou des aiguilles de pin, ou il peut être ajouté avec un engrais à base de « fer chélaté ».