Alimentation biologique et consommation responsable. Vers une économie plus verte
Le marché de consommation soucieux de l’environnement se développe, les produits biologiques sont de plus en plus demandés et la sensibilisation du public aux habitudes écologiques s’intègre dans la société, pour autant, le terme « économie verte » apparaît. l’environnement et l’environnement urbain.
L’« économie verte » vise à mettre en œuvre un modèle de production durable pour réduire les risques environnementaux et la rareté écologique, ainsi qu’à promouvoir le développement environnemental. La production et la consommation de produits biologiques et en particulier l’auto-culture des mêmes jardins urbains, contribuent à la croissance de cette économie.
La santé étant la principale préoccupation de tous les êtres humains, et l’alimentation étant le pilier fondamental, le consommateur se concentre de plus en plus sur la sécurité des produits sains conduit par l’étiquetage en tant que « produits biologiques », car ils sont perçus comme des produits de meilleure qualité. qui apportent un apport nutritionnel plus complet obtenu à partir de traitements sans composants chimiques. La consommation de ces produits bio est aussi directement liée au souci de l’environnement de par son mode de production respectueux qui permet de retrouver une durabilité de production, en revanche, plus proche de la production traditionnelle.
Le profil de consommation se caractérise par un plus grand nombre de jeunes femmes des grandes villes et une position sociale moyenne-élevée. Ce sont généralement des personnes ayant un haut niveau de formation académique et des emplois stables (Selon une étude de l’Environnement et des Affaires rurales et marines). D’autre part, il est révélé que le consommateur moyen ne reconnaît pas les sceaux qui indiquent les aliments biologiques, seuls environ 26% savent distinguer un produit biologique et reconnaître ses avantages qualitatifs.
Cela indique que le marché des produits alimentaires biologiques doit encore être découvert et étendu grâce à la meilleure information et au meilleur marketing sur leurs produits.
L’interaction des sociétés traditionnelles avec leur environnement était plus durable dans le système traditionnel, que dans celui de la société industrialisée, les sociétés traditionnelles ont évolué, impactant leur modèle de production, de plus en plus sur les écosystèmes et leurs fonctions. Le défi de la société moderne et de la transition vers une économie plus verte est de pouvoir interagir avec les écosystèmes, en plus de satisfaire les demandes humaines, le faire de manière durable qui garantit le maintien de fonctions écologiques minimales garantissant leur pérennité pour les générations futures. (Voir Évaluation des écosystèmes pour le millénaire)
Dans cette ligne de renforcement et d’amélioration des liens de respect de l’environnement dans nos sociétés, les jardins urbains représentent un engagement pour l’environnement et sont un moyen de concilier vie urbaine et production alimentaire, éminemment rurale.
Le consommateur écologique représente un mode de vie soucieux de l’environnement et de l’amélioration, cherchant dans l’économie « verte » une alternative plus saine au modèle actuel de production et de consommation (Voir article « Agriculture écologique et agriculture urbaine »)
La survie des êtres humains est sans aucun doute grâce à la nature. Il existe de nombreuses raisons d’être sensible à son fonctionnement et de rechercher des activités qui lui sont compatibles.
De ce besoin de réconciliation est né le concept de jardins écologiques urbains, en plus de ses avantages évidents dans la production de produits de meilleure qualité qui sont de plus en plus demandés dans notre société. Ces mouvements socio-économiques-culturels encouragent en quelque sorte le virage vers une économie plus verte capable de rapprocher les intérêts économiques et l’engagement environnemental, pouvant penser à un avenir plus vert. Cela suppose une grande avancée et un changement de mentalité puisqu’il est exposé dans cet article d’un nouveau modèle de vie allant jusqu’à faire de ces « jardins écologiques » un élément de valeur paysagère et esthétique dans l’environnement urbain et domestique.