Phytolacca
Généralité
Climat et relief
Dans notre pays, le Fitolacca ne s’est naturalisé que sur l’île de Salina, c’est-à-dire dans les îles Éoliennes, entre 0 et 300 mètres d’altitude. C’est un arbre adapté aux climats doux, qui tolère un sol pauvre, une sécheresse prolongée, une chaleur intense et est capable de résister aux vents saumâtres. Il ne supporte pas les températures inférieures à -4°C et craint les gelées tardives. Dans les climats inadaptés à ses besoins, il perd toutes ses feuilles, mais les rejette promptement au printemps suivant. Il nécessite le plein soleil ou, tout au plus, la mi-ombre.
Techniques de plantation et de culture
La phytolacqueelle se multiplie très facilement par graines (elle s’auto-sème en effet fréquemment et doit donc être maîtrisée), sur sol universel et à une profondeur d’environ 5 cm, en automne ou au printemps. Dès que possible, les plants doivent être rempotés dans des pots individuels et après leur premier hiver, qui doit être abrité dans une serre, ils doivent être plantés à la fin du printemps après les dernières gelées, ou au début de l’été. Alternativement, vous pouvez procéder en divisant le jeune plant, en mars ou en octobre, en le plantant directement chez vous. Le Phytolacca est une plante adaptée aux grandes surfaces, car avec ses drageons continus, elle a tendance à devenir plutôt envahissante. De plus, son aspect exotique le rend adapté à des espaces particuliers, tels que les grands jardins thématiques, en tant que spécimen isolé ou flanqué d’essences tropicales. Il peut être utilisé comme arbre d’ombrage et en effet, bien taillé, il peut former un dôme parfaitement net, idéal à cet effet. Dans la mesure du possible, il serait idéal d’entourer le Phytolacca de groupes de graminées qui rappellent l’environnement de la Pampa, notamment des groupes de Stipa tenuifolia (qui est belle même en hiver), Stipa ramosissima, Stipa lessingiana, un ou plusieurs bien noter Cordateria selloana «Pumila» qui est aussi originaire de la Pampa, Pennisetum setaceum «Rubrum» ou «Pegasus», et peut-être ajouter aussi quelques plantes de Verbena bonariensis, Echinacea purpurea en variété (ici vous avez l’embarras du choix, la belle «Art’s Pride», ou «Harvest Moon», ou encore l’hybride «Magic Box») et Thalictrum delavayi «Hewitt’s double».
Parasites et maladies
En raison de la toxicité de sa sève, le Phytolacca n’est pas attaqué par les fourmis et les sauterelles comme les autres essences qui proviennent de sa même région d’origine (Amérique du Sud). Il peut être attaqué par l’araignée rouge.