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Myrobalan et similaires – Prunus cerasifera

Généralité

Le myrobalan appartient à la famille des Rosacées, à la sous-famille des Prunoidee ou Drupacee, au genre prunus et à l’espèce cerasifera. C’est un arbre caractérisé par une croissance rapide, atteignant 6 m de haut, constitué d’un tronc dressé, parfois tordu, pouvant être ramifié dès la base, avec une écorce brunâtre, lisse sur les jeunes plants et déformée sur les adultes. Les feuilles sont caduques, simples, ovales, dentelées sur les bords et de couleur variable selon les cultivars ; apparaissent après la floraison. Les fleurs s’épanouissent en mars-avril, elles sont petites avec des pétales blancs ou rosés, simples ou réunies en petites grappes ; la pollinisation est entomophile, opérée par les abeilles ou autres insectes pollinisateurs. Le fruit est une drupe ressemblant à celle du prunier, ayant un diamètre de 2-3 cm, avec une couleur rouge ou jaune et un goût fondamentalement acide; en France, il est cultivé pour ses fruits.

Hybrides et espèces similaires

Le myrobalan a été croisé avec plusieurs espèces appartenant au genre Prunus, l’hybride le plus important est le biricoccolo ou susincocco, obtenu à partir d’un croisement fait avec l’abricot. C’est une plante atteignant 5 m de haut. Les fleurs sont petites, blanc-rose et émises avant les feuilles ; la floraison a lieu simultanément avec le myrobalan et après l’abricot. Cet hybride, contrairement au myrobalan, est autostérile, il a donc besoin de pollinisateurs. Les fruits sont des drupes rondes ou elliptiques et de taille similaire à celles du myrobalan. La peau est légèrement poilue, la pulpe adhère au noyau, elle est douce, succulente, avec une saveur douce, légèrement acide et aromatique. Le noyau est long, plat et 30 à 40 % plus petit que celui de l’abricot.

Une espèce similaire au myrobalan est le prunellier (Prunus spinosa), qui est un arbuste assez vigoureux, atteignant 3-4 m de haut et avec une couronne dense et ramifiée. Les branches sont munies d’épines et les feuilles, petites et vert foncé, sont émises après les fleurs, qui sortent de février-mars. Le fruit est une drupe, de taille similaire à celle du myrobalan, caractérisée par une saveur astringente due à la présence de tanins ; une fois bien mûrs, les fruits deviennent sucrés et prennent une couleur violacée. Les drupes de prunellier, plutôt que pour la consommation fraîche, sont destinées à la préparation de confitures, de spiritueux et à des usages à base de plantes.

Climat et relief

Ces espèces s’adaptent très bien aux climats tempérés, ont une bonne résistance aux basses températures hivernales, elles peuvent donc être exposées en plein soleil et excellentes en période de sécheresse, grâce à des racines bien développées. Ces plantes poussent bien dans des environnements de plaine, de collines et de vent, dans ce dernier cas, il est de bonne pratique d’attacher les jeunes spécimens à des tuteurs solides. En termes de sol, le myrobalan est extrêmement adaptable, en effet il est capable de pousser sur des sols humides, argileux, lourds, asphyxiés, caillouteux et calcaires, cependant il préfère les sols frais, profonds et bien drainés. Le myrobalan est originaire de la péninsule balkanique et est également appelé rusticano grâce à sa capacité d’adaptation, tandis que le prunellier pousse spontanément dans notre pays.

Variété

Les cultivars de myrobalan présents en Italie sont cultivés à des fins ornementales et se distinguent les uns des autres principalement par la couleur des feuilles, vertes ou rouges, et des fleurs, blanches ou rose pâle.

Parmi les variétés aux feuilles rouge violacé et aux fleurs roses, nous rappelons Pissardii, Nigra et Thundercloud ; en combinant des cultivars à feuilles vert clair ou vert foncé à ceux qui viennent d’être mentionnés, un agréable contraste chromatique est créé dans les jardins. Concernant le biricoccolo, les variétés de fruits, jaunes à reflets rouges, destinées à la consommation fraîche localement sont la Grossa Precoce, qui mûrit de mi-juin à mi-juillet dans le nord et dans la première quinzaine de juin dans le centre, et la Pruna La cresammola, cultivée dans la région du Vésuve, a une drupe plus petite que la précédente et est récoltée dans la seconde quinzaine de juin.

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